Portrait coeur de rose

Le syndrome de l’imposteur en photo

Interdit

Sommaire

Glossaire

1. Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur

2. Comment se trouver légitime dans ce que l’on entreprend ?

3. Faites de vos défauts des qualités !

Connaissez-vous le syndrome de l’imposteur ? celui qui fait que si par malheur vous touchez du doigt votre rêve de toujours, vous vous dîtes que vous n’êtes pas à votre place.

C’est aussi lui qui ne vous permet plus de rêver à ce que vous aimeriez faire parce que vous préférez laisser ces bêtises-là aux autres. 

Vous ne vous sentez pas légitime dans votre passion et n’arrivez pas à vous affirmer. Pire que tout, vous vous sentez obligé de préciser que vous faites cela comme amateur, pire encore, comme amateur débutant. Plus bas, ça n’existe pas ! 

On comprend dès lors, que vous avez investi dans un appareil et que vos belles photos sont dûes à votre investissement et les mauvaises ont vu le jour grâce à vous.

Eh bien, une nouvelle fois, je vais partager avec vous mon expérience. C’est toujours plus simple de parler de quelque chose que l’on connaît bien.

1. Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Si vous ne connaissez pas le syndrome de l’imposteur, c’est tout simplement cette petite voix dans votre tête qui vous remet à votre place à chaque fois que vous essayez de faire quelque chose où l’on ne vous attend pas. On vous a conditionné pour cela. Vous savez le fameux, ça n’arrive qu’aux autres …

Parce que pour les choses classiques pas de soucis d’ego, là, la petite voix, elle vous trouve parfaitement à votre place mais si vous sortez des sentiers battus, c’est précisément là que vous l’entendez vous recadrer. Vous voyez la photo en haut ? J’ai eu la chance d’être invité par Wendy Bouchard à Europe 1 pour parler de mon travail. 

Eh oui, à ce moment précis je me demandais ce que je faisais là ! Vous voyez l’article juste en dessous ? Je venais de gagner le premier prix d’un concours photo amateur. Je pratiquais depuis peu et il me semblait que la photo était peut-être le mode d’expression que je recherchais depuis longtemps.

À ce moment-là, je trouvais chouette ce qui m’arrivait et comme c’était un concours amateur, je me sentais bien à ma place. 

9 ans séparent ces deux moments de ma vie. J’ai consacré énormément de temps à cette passion et avoir été reconnu pour mon travail, finalement, aurait dû me satisfaire. Au lieu de cela, alors que nous travaillons pour y arriver, se retrouver sur le devant de la scène nous interroge. 

Avec le temps, j’ai appris à accepter ce qui m’arrivait ; les échecs qui me permettent d’analyser ce que je dois corriger et les réussites qui peuvent être vues comme mes petites récompenses. Ces petites réussites rendent mon entourage heureux et c’est finalement à ça que je m’arrête. Si réussir offre à mes proches du bonheur, pour eux, je veux bien tout poursuivre.

2. Comment se trouver légitime dans ce que l’on entreprend ?

 

L’origine de ce vilain syndrome peut venir par exemple, d’une réflexion que quelqu’un vous aura faite un jour au sujet de votre projet. Et si aujourd’hui l’envie vous reprenait de vous lancer dans une nouvelle activité, il serait alors tout de suite plus confortable de ce dire que cette personne avait raison et plus tranquillisant de poursuivre sa vie comme vous le faite tous les jours. Mais au fond de vous, vous ressentez malgré tout un vide intense que vous aimeriez combler. 

Et si je vous disais que cette personne bienveillante qui vous a gentiment remis dans le droit chemin un jour c’était peut-être juste projeté dans votre projet et vous avait restitué son ressenti à elle. Peut-être que cette bonne parole ne concernait que sa vision à elle, que l’aventure n’était pas faite pour elle. Et qu’à aucun moment elle ne vous avait visualisé dans votre projet. Ce projet qui vous tenait à coeur, elle ne s’imaginait tout simplement pas à la hauteur de le faire elle. 

C’est souvent ce qui se passe lorsque l’on vous donne un précieux conseil, pourtant seul vous savez ou pas d’ailleurs, de quoi vous êtes capable. Aujourd’hui encore, je continue de me surprendre et me rends compte que je ne suis pas au bout de mes surprises avec mes prises de décision.

Sans mes rêves et mes passages à l’action ma vie aurait été monotone. Aujourd’hui je me remercie d’avoir osé.

Ne pas oser se lancer en photo, n’a pas de sens. Ne pas oser montrer ces photos, je peux le comprendre. Après vous n’êtes pas obligés de montrer vos premières photos. J’ai déjà expliqué dans des articles précédents comment progresser facilement en photo ici.
Osez franchir ce cap, une fois fait vous vous rendrez compte que ça n’était pas si terrible que ça. Fixez-vous un nouvel objectif et mettez tout en œuvre pour l’atteindre,  et ainsi de suite !

 

Quelques témoignages

3. Faites de vos défauts des qualités ?

 

Pour progresser vous devez impérativement vous attacher à ce qui vous fait du bien. C’est la première chose que vous devez prendre en compte. Si votre ressenti est positif, foncé ! Si votre ressenti est bof, passé à autre chose.
J’ai des qualités et des défauts, ce qui est important est de bien savoir s’en servir. Par exemple :
Mes défauts :
– je suis une hypersensible et la moindre remarque m’anéanti. 
– Je suis têtue, quand j’ai une idée dans la tête c’est très compliqué de me l’enlever. 
– dans ma tête ça part dans tous les sens et j’ai du mal à me concentrer sur un seul sujet à la fois.
Transformation en qualités :
– je suis hypersensible et c’est cette hypersensibilité qui ressort dans mon travail. Lorsque l’on me dit que l’on ressent tout de suite que c’est une femme qui réalise « ces photos », cela me touche. Cette hypersensibilité fait partie intégrante de ma personnalité et je ne pourrai jamais m’en défaire je dois en faire ma force.
-Je suis têtue, et c’est bien grâce à ce trait de caractère que j’ai pu progresser. Si j’avais tout arrêté au premier échec ( et je vous promets que ce jour-là, j’ai fait concurrence à bon nombre de fontaines ) je serai passée à côté de beaucoup de très jolis moment dans ma vie.
Chacun de ces échecs me permet de progresser et ce sentiment désagréable que l’on cherche à fuir de prime instinct devient de moins en moins désagréable et ouvre même une furieuse envie d’aller plus loin.
-Dans ma tête ça fusionne et c’est grâce à cela que je ne suis jamais à court d’idées. J’ai toujours plusieurs projets en route et si l’un ne passe pas, je vais vers un autre. 
Je pourrai vous passer tout un tas de qualité/défaut que j’ai mais l’idée ici est davantage de vous donner des pistes à suivre que de me mettre à nu.

En résumé

 

Vous pouvez transformer votre vie à l’image de vos rêves. Pas besoin de se jeter d’un avion en parachute pour dire que l’on a une vie trépidante. Pouvoir expérimenter un vieux rêve rend soudain notre quotidien magique. Qu’il s’agisse d’apprendre à jouer d’un instrument de musique, que ce soit visiter un pays ou apprendre une nouvelle langue.  Tous nos rêves sont réalisables pour peu que l’on s’en donne les moyens.
Alors pour vous lancer en photo je me contenterai de reprendre un très célèbre slogan, « 100% des personnes qui ont réussi ont tenté leur chance ». Ma question est la suivante : … et vous, vous commencez quand ? 
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